Si vous faites partie de ces personnes qui ont du mal à différencier un bon vin d’un mauvais, sachez que la dégustation d’une cuvée commence par l’appréciation visuelle, devient olfactive et finit par le goût. Voici quelques astuces pouvant vous aider à cerner le sujet.
Se mettre en situation pour ensuite apprécier le visuel
Reconnaître un bon vin d’un mauvais n’est pas une chose simple puisqu’il vous faudra rester objectif tout au long de la dégustation. En effet, il est essentiel de faire la différence entre les vignes que vous n’aimez pas et celles qui sont de mauvaises qualités.
Vous devrez également solliciter tous vos sens. Ainsi, il est conseillé de ne manger aucun plat ayant un goût relevé avant la dégustation. Une fois que vous êtes en condition, vous pouvez commencer par déguster visuellement le vin.
Qu’il s’agisse d'un vin produit sur un terroir français,d’un vin espagnol ou de vins particuliers, la première étape de la dégustation consiste à constater le visuel. Une cuve de qualité possède habituellement une robe intense et brillante. Pensez également à vérifier la couleur du vin pour connaitre l’âge de la bouteille. Les vins rouges anciens sont rouge-orangé. Et les vins blancs qui ont vieilli ont une robe jaune tendant vers l’or.
La dégustation olfactive et gustative
Pour savoir si un
vin rouge espagnol est bon, il faudra l’apprécier par le biais du nez avant de le consommer. Commencez par juger les odeurs dégagées par le vin, notamment en vous penchant sur votre verre et en inspirant un premier nez. Pour en savoir davantage sur le sujet, n’hésitez pas à rendre visite à
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Vous pourrez déjà distinguer les arômes (épicés, fruités ou floraux). Dans le cas contraire, il faudra aérer le vin pour une deuxième inspiration (ou deuxième nez). Remuez alors votre verre pour dégager les arômes qui seront confirmés lors de la dégustation gustative.
Lorsque vous goûtez un vin, l’équilibre entre les saveurs et les nuances d’arômes garantit la qualité de la bouteille. Les vignerons devront également travailler sur l’équilibre entre le sucre, le raisin et son acidité pour s’assurer du raffinement du produit en bouche.
Astuce en plus !
Pour reconnaître dès la dégustation si un vin est bon ou non, il existe également un élément déterminant souvent négligé à savoir la longueur du vin en bouche. Généralement mesurée en caudalie (qui vaut une seconde), elle est définie par le temps durant lequel les arômes demeurent sur le palais buccal une fois le vin avalé ou recraché.
La longueur du vin est considérée en fonction des arômes restant en bouche, de leur volume et leur intensité. En moyenne, une cuve de qualité possède entre 3 à 9 caudalies, mais pour les
meilleurs vins rouges espagnols et français, ce chiffre peut atteindre 20 caudalies.